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Adrien de Biasi

© D.R.

Derrière Drag Couenne, sacré.e reine des Drag Queens de Belgique dans l’émission Drag Race sur la RTBF, se cache Adrien De Biasi, comédien.ne qui casse les codes (du théâtre, du cabaret, de la mode) et brouille les genres. Etonnant caméléon, iel brise des carcans qui ont la couenne dure.

Adrien De Biasi est résolument un.e artiste multiforme, créateur·rice de Drag Couenne, mais aussi de personnages théâtraux mémorables. On l’a notamment admiré·e dans Violence and Son au Poche cette saison où iel jouait un adolescent tiraillé entre son caractère sensible et la virilité belliqueuse de son père, un jeune garçon piégé par les mécanismes de domination structurés par une société patriarcale. Mais on l’a aussi savouré.e dans Hippocampe de Lylybeth Merle au Théâtre Varia, une pièce entre théâtre et cabaret, les deux mamelles de sa personnalité hybride. 

Si l’on remonte aux origines de l’artiste de 25 ans, c’est à Liège que tout démarre. C’est là qu’à 7 ans, iel commence le théâtre pour ne plus jamais arrêter ensuite. Après l’école, iel étudie le stylisme avant d’intégrer l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) : "Ça a été les meilleures années de ma vie", nous a confié l’artiste qui ne chôme pas depuis sa sortie de l’école puisqu’on le retrouve également au casting du Songe d’une nuit d’été de Jean-Michel d’Hoop. Cette nuit de chassé-croisé amoureux qui glisse vers un monde de la nuit où fées et farfadets prennent l’allure de flamboyantes drag-queens, s’apprête d’ailleurs à reprendre du service cet été dans le Off du Festival d’Avignon. C.M.


Adrien de Biasi dans

Violence and Son de Gary Owen, mis en scène par Jean-Michel Van den Eeyden, créé au Théâtre de Poche.

Hippocampe de Lylybeth Merle, créé au Théâtre Varia.

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